Conseil fédéral des 3, 4, 5 et 6 juin 2024
Mot de la présidente
Les 3, 4, 5 et 6 juin derniers se tenait un conseil fédéral régulier. Pendant quatre jours, vos déléguées se sont fait les porte-voix de votre colère et de votre indignation devant un gouvernement qui mise uniquement sur sa fameuse réforme Dubé, et qui ne semble pas du tout pressé de régler les véritables problèmes dans le réseau de la santé.
Pourtant, les solutions existent et le Comité de négociation n’a pas manqué de le rappeler à l’employeur. La négociation suit donc son cours et le conseil fédéral a été l’occasion, pour le Comité de négociation, de présenter un rapport d’étape de ses plus récents travaux à la table.
D’autre part, l’instance du mois de juin est le moment où, chaque année, le Comité exécutif présente les états financiers de l’organisation. Avec la négociation qui se poursuit et les changements importants qui s’en viennent, notamment la réforme Dubé, la gestion rigoureuse de nos finances s’avère essentielle.
Enfin, je voudrais profiter de cette tribune pour souligner, encore une fois, le rôle primordial que vous jouez au sein du réseau de la santé. Comme j’ai eu l’occasion de le dire dans mon blogue sur le Mois des professionnelles en soins, votre expertise et votre humanité font de vous les piliers indispensables de notre système de soins.
Solidairement,
Julie Bouchard
Présidente de la FIQ
États financiers : la rigueur est de mise
Rapport d’étape du Comité de négociation
Vos représentantes en action
États financiers : la rigueur est de mise
Lors du conseil fédéral, la délégation a pu prendre connaissance des états financiers 2023. Il s’agit d’un exercice important qui permet de suivre l’évolution des dépenses, d’éviter les surprises et de mesurer les effets des ajustements qui ont été nécessaires dans un contexte politique et économique changeant.
Comme on pouvait s’y attendre, la négociation nationale a eu des effets sur plusieurs postes budgétaires. Et puisque celle-ci pourrait durer encore un bon moment et que de la réforme Dubé prend de plus en plus forme, une gestion financière rigoureuse est d’autant plus nécessaire. C’est ainsi que la Fédération et ses syndicats affiliés pourront se positionner pour l’avenir et faire face aux changements importants auxquels ils seront confrontés au cours des prochaines années.
* réserves solidarité,négociation,siège social et instances
N.B. Les arrondissements à l’unité le plus près peuvent causer de minimes écarts
Rapport d’étape du Comité de négociation
Le rejet de l’entente de principe, en avril dernier, a provoqué un ralentissement des travaux à la table de négociation. Bien que la discussion se poursuive sur les bases de cette entente de principe, l’écart est évident entre les positions de la FIQ et celles du gouvernement. Aux yeux du gouvernement, les cinq revendications adoptées par la délégation le 29 avril dernier sont démesurées, ce qui rend les travaux plus ardus. Un calendrier de rencontres avec la partie patronale a été établi jusqu’à la mi-juillet.
Par ailleurs, au cours des dernières semaines, madame LeBel et messieurs Legault et Dubé ont repris leur stratégie de relations publiques sur la négociation en cours, notamment en attaquant la FIQ et en la qualifiant d’intransigeante et d’inflexible. Évidemment, leur objectif est de mettre la pression sur la Fédération afin que nous acceptions leurs offres. En attaquant la FIQ de la sorte, ce sont toutefois les infirmières, les infirmières auxiliaires, les inhalothérapeutes et les perfusionnistes cliniques que le gouvernement attaque, puisque c’est leur voix que le Comité de négociation porte à la table. Et les professionnelles en soins ne sont pas dupes : elles savent très bien que leurs revendications sont légitimes.
Au cours des prochaines semaines, vos déléguées syndicales iront à votre rencontre pour discuter des enjeux qui se posent à la table de négociation. Plusieurs actions sont également prévues pour maintenir la pression sur la partie patronale et pour lui faire comprendre que vous êtes déterminées à améliorer vos conditions de travail.
Si ce n’est pas déjà fait, nous vous invitons à prendre part à notre campagne #MonDépartementMonExpertise afin que le gouvernement puisse voir le visage des professionnelles en soins membres de la FIQ et qu’il comprenne qu’il a besoin de ses 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques s’il veut réellement améliorer l’accès aux soins de la population.
N’hésitez pas à contacter votre équipe syndicale locale pour toute question ou pour participer aux actions à venir.