Une organisation féministe
La FIQ est une organisation féministe dont près de 90 % des membres sont des femmes. Elle s’implique activement, en concertation avec d’autres groupes de femmes, dans la promotion et la défense des droits des femmes et dénonce publiquement les iniquités et les préjudices qui les touchent. La violence au travail, les défis de la conciliation famille-travail-études, le rôle des proches aidantes, les questions d’équité salariale et de pauvreté de même que la place des femmes dans les milieux décisionnels sont au coeur des enjeux qui la préoccupent.
Comité Condition féminine
Le comité Condition féminine assure le rayonnement de l’approche féministe dans les différentes instances, participe à l’organisation du Réseau des femmes et aide à la création de comités locaux de condition féminine dans les syndicats affiliés à la FIQ.
Réseau des femmes
Le Réseau des femme est un lieu de réflexion féministe et d’action concernant des enjeux sur lesquels les professionnelles en soins sont interpellées comme femmes.
Victime de violence?
La FIQ tient un registre des organismes dans les différentes régions du Québec qui viennent en aide aux femmes victimes de violence.
Les emplois majoritairement féminins occupés par les professionnelles en soins seront évalués en fonction des changements survenus depuis 2015 et comparés à des métiers majoritairement masculins équivalents dans la fonction publique et parapublique québécoise. Les salaires pourraient alors être ajustés en conséquence.
Quelques événements survenus entre 2015 et 2020 et qui pourraient avoir un impact sur la valeur d’un emploi :
- Création de nouveaux d’emplois
- Nouvelles conventions collectives
- Modifications aux lois du travail
- Modifications aux exigences des ordres professionnels
- Modifications des exigences de formations
Comprendre l’équité
Causes, lois et processus
Le rôle de la FIQ
Luttes collectives et travaux en cours
Lutte à la violence
Bien que la violence dans le milieu de la santé soit amplement reconnue et documentée, il n’en demeure pas moins que celle-ci est largement sous-déclarée. Sans nier l’impact de la manifestation cumulative d’autres types de violences, le milieu de la santé se caractérise par une forte concentration féminine. À cet égard, les femmes en sont forcément les principales cibles. Les facteurs organisationnels peuvent aussi exacerber des formes de violences et c’est pourquoi il est impératif d’agir sur tous les fronts :
- Stéréotypes féminins
- Culture du silence
- Organisation du travail déficiente
Implanter une véritable culture de non-violence en milieu de travail est une priorité pour la FIQ. Le phénomène de la violence au travail est complexe, notamment parce que règne encore aujourd’hui une forte culture du silence. C’est cette tendance que nous souhaitons renverser avec notre politique pour lutter contre la violence.
Représentation équitable des femmes dans les lieux de pouvoir
La délégation du Conseil fédéral a doté la FIQ d’une politique assurant une représentation équitable des femmes dans tous les lieux de pouvoir. Cette proposition faisait écho à l’analyse du secteur Condition féminine qui démontrait une diminution de la présence des femmes à plusieurs paliers de pouvoir. En effet, si au congrès de 1988, elles représentaient 88 % de la délégation, elles n’étaient plus que 75 % au congrès 2014 et 72 %, à celui de 2017. Cette diminution peut conduire vers un déficit de représentation dans une organisation avec un effectif composé à 90 % de femmes.
La FIQ doit continuer de :
- se préoccuper des droits des femmes;
- prendre la parole publiquement au nom de celles qui sont plus vulnérables et qui n’ont pas de voix pour s’exprimer;
- être une organisation phare sur la condition des femmes dans la société québécois, et participer à l’avènement de l’égalité entre les sexes partout sur la planète.
Il faut donc s’assurer que les professionnelles en soins prennent leur place à tous les paliers de pouvoir décisionnel ou d’influence.
2023
2022
2021
2020
2019
2018
Créée en 1977, l’Intersyndicale des femmes représente près de 300 000 travailleuses syndiquées qui travaillent dans les secteurs public et parapublic, mais également dans le secteur privé. Elle est composée de représentantes de la condition des femmes de sept organisations syndicales : l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
Marche mondiale des femmes
Saviez-vous que ce sont les Québécoises qui ont initié cette marche qui allait devenir mondiale? Pour en apprendre plus sur cette marche qui a dû être reportée à l’an prochain, téléchargez le document ici.