500e jour sans convention collective

La FIQ exhorte le gouvernement à dénouer l’impasse plutôt que de se plaindre de négociations difficiles

Montréal, le 12 août 2024 — Marquant le 500e jour depuis l’expiration de sa convention collective, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ demeure déterminée à défendre les droits et les conditions de travail de ses 80 000 professionnelles en soins, malgré l’inaction persistante du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) pour dénouer l’impasse de cette négociation.

« Nous appelons le gouvernement de la CAQ à sortir de son inertie et à prendre des mesures immédiates pour répondre aux besoins urgents de nos membres. La reconnaissance des professionnelles en soins passe par celle de leur expertise. Il est crucial que les négociations aboutissent et qu’un nouveau contrat de travail soit établi. La santé de notre population et l’intégrité de notre réseau de santé public en dépendent », indique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.

Depuis 500 jours, les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques membres de la FIQ continuent de prodiguer des soins essentiels à la population québécoise. L’absence d’entente à la table de négociation met non seulement en péril leur santé et leur bien-être, mais aussi les conditions de soins offerts à la population. Lorsque les professionnelles en soins sont surchargées, épuisées et non reconnues à leur juste valeur, c’est toute la qualité des soins qui en souffre.

« Nous sommes à un point critique, comme en témoigne l’actualité estivale qui foisonne d’histoires illustrant la dégradation des conditions de travail de nos membres. Celles-ci travaillent sans relâche, souvent dans des contextes difficiles et avec des ressources insuffisantes ou inadaptées. Le gouvernement doit comprendre que notre réseau ne peut survivre sans une reconnaissance appropriée et des conditions de travail décentes pour celles qui en sont la colonne vertébrale et sans lesquelles tout s’effondre », exprime Mme Bouchard.

« Le premier ministre a répété plusieurs fois que les négociations avec la FIQ sont “très, très difficiles”. Ces propos sont déconnectés de la réalité et insultants pour nos professionnelles en soins. Plutôt que de détourner l’attention en se plaignant des négociations, M. Legault devrait reconnaître ces défis et s’employer à les résoudre. Dans le cas contraire, il se heurtera à des milliers de femmes mobilisées et déterminées à utiliser tous les moyens de pression nécessaires pour faire entendre leur colère », conclut la présidente de la FIQ.

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Renseignements :

Floriane Bonneville
438 862-2928